À propos

Les principes fondamentaux du Noyau sont de renouer des liens entre différentes générations d’artistes, de diriger des productions spécifiques où chaque artiste est sur un point d’égalité et d’inclure dans un nouveau système économique, la possibilité que des regardeurs puissent devenir des collectionneurs. Le Noyau c’est un collectif d’artistes désirant proposer un nouveau mode de fonctionnement artistique pour permettre:

– De rendre accessible économiquement des œuvres d’artistes reconnus

– De rendre visible le travail d’artistes émergents

– De produire des rencontres

– D’être porteur d’initiatives

Les membres

 

Alain Bernardini

Artiste, né en 1960 en France. Il est diplômé de l’université Paris1-Sorbonne Centre Saint-Charles en Arts plastiques option Lettres. Il expose régulièrement depuis 1992. Il habite à Vitry sur seine, vit et travaille partout. Il est professeur associé à l’université Paris 8 Vincennes/Saint-Denis au département Photographie et art contemporain.

Les situations et les conditions du monde du travail, qu’il s’agisse des personnes, des objets, des espaces ou des paysages, sont ses sujets de prédilection. La déformation des stéréotypes de représentation du monde du travail et de l’activité humaine construit des images où le sujet est déplacé, décalé, désactivé de sa fonction. Il redéfinit l’identité singulière de ce sujet, pas nécessairement humain, pour qu’il occupe une autre place que celle qui lui est imposée. Sa pratique artistique est multiple. Il utilise la photographie, la vidéo, le dessin, le déplacement de machines, la transformation d’outils, l’installation.

En 2017 il expose 5 photographies à « Coexistences, Lieux saints partagés : Les désactivés / les religieux » collection du FMAC Paris, du 23 octobre 2017 au 21 janvier 2018, au Musée national de l’histoire de l’immigration à Paris.

Il a participé à « Refaire Surface » exposition organisée par le collectif Suspended spaces, dont Valérie Jouve est membre au Centre d’art Le Lait à Albi du 1er juillet au 22 octobre 2017.

Il termine jusqu’en 2018 la commande publique « Recadrée. Porte-Image. Borderouge Nord* 6/6 », en 6 épisodes depuis 2014, commande publique « La photographie dans l’espace public » initiée par le CNAP avec le BBB centre d’art, dont Cécile Poblon est la directrice.

ABernardini CV2002-2017 CV LONG

 

Véronique Boudier

De Nuit d’un jour à Futur Film

Depuis….Véronique Boudier maintient le cap d’une œuvre toujours surprenante dans l’économie de ses moyens et d’une constance d’efficacité directe qui se révèle d’une portée poétique et existentielle unique. Partie d’une pratique minimale de la performance corporelle, qualifiée de « gentille prouesse », consistant à matérialiser en images ou sculptures des actes impliquant peu d’adresse (voire une adresse « nulle » !) et réalisables par n’importe qui (comme laisser brûler un gâteau ou toucher son nez avec sa langue), elle en est arrivée à transformer l’expression pathétique d’une forme d’impuissance créatrice insoluble devant les processus de désagrégation de la vie, en une stupéfiante capacité générique à produire des œuvres, images, sculptures, installations, ouvrant sur un moment extatique de partage singulièrement « humain ». Cette « humanité » fût-elle celle des lendemains de fête à l’humeur brouillée de gueule de bois ! Ainsi les deux films d’une heure chacun, qu’elle a présenté simultanément en 2009 dans la galerie Chez Valentin, reconfigurée entièrement pour la circonstance, présentent-ils deux faces (ou « interfaces ») d’une vision festive nocturne : la première se consumant dans le récit écrit, simultané au visionnage, d’une déception totale après le spectacle d’un feu d’artifice en Belgique ; la seconde s’exaltant à la combustion complète d’un salon d’intérieur de l’artiste, reconstitué en décor au milieu des champs et réduit en cendres à la naissance du jour. Entre ces deux projections contiguës, renvoyant dos-à-dos les contradictions de la sensation esthétique, entre détresse de la fête et joie du désastre, l’artiste produit un suspens d’émotion qui renvoie chaque spectateur à faire l’expérience directe de sa présence réceptrice. Elle travaille depuis 2009 à un projet in progress nommé Futur Film, pensé comme une structure gigogne, un champ en expansion, qui l’a rend libre de tous les possibles de recherche et de création. Vincent Labaume

VBoudier_CVBio-Vincent Labaume

 

Frédéric Héritier

Né en 1973 à Lagny sur Marne
Vit et travaille en île de France

Frédéric Héritier est un artiste polymorphe.
Son sujet de prédilection est l’être humain. Ses pratiques sont multiples pour frapper au plus juste, le mode opératoire étant défini par l’enjeu.

Artistes de référence : Chris Marker, Jean Eustache.

Diplôme National Supérieur d’expression Plastique obtenu à l’École Régionale des Beaux-Arts de Valence.

Artiste du premier post-diplôme de l’école Nationale Supérieur des Beaux Arts de Lyon. Lauréat du prix international de vidéo, musée d’art Contemporain de Lyon.

Expose depuis le milieu des années 90.
Il a participé entre autre aux expositions collectives : « Rendez-vous » au Musée d’art Contemporain, Lyon ; « Bruits secrets » au CCC, Tours ; « Le voyage immobile » à la galerie Vallois, Paris.

Résidence à Yokohama avec le Post diplôme de Lyon et à Stuttgart avec Art 3 et l’institut Français de Stuttgart.

Fondateur d’O-S-F.

 

Véronique Hubert

Maitrise Arts Plastiques/Sciences humaines Paris 1/Sorbonne 1994
Capes Arts Plastiques / Paris 1/Sorbonne 1994

Véronique hubert plasticienne travaille sur Paris, en banlieue et ailleurs.
Elle met en scène des personnages fictifs depuis1996, comme la fée UTOPIA que l’on retrouve dans des dessins, des photographies, des éditions web, des installations ou des vidéos et qui sont diffusés dans divers lieux publics : galeries, centres d’art, centres chorégraphiques, festivals, cinémas… La polymorphie de sa recherche se fonde aussi sur la complicité avec d’autres artistes, son entourage voire avec les publics : Elle peut proposer de collectionner des portraits flous aux objets nets (DERRIÈRE), ainsi que des lectures courtes filmées (UNE PAGE), le tout mis en lignes sur son site web et/ou exposé régulièrement. Par ailleurs « Parce que la cohérence de mon travail réclame de faire entrer les “autres cerveaux” dans le jeu, j’organise depuis 1996 des évènements d’actions artistiques dans divers lieux muséaux ou festifs.Y ont participé un nombre conséquent d’artistes, d’écrivains-nes, d’auteur-es depuis 1996. » Toutes les informations sont disponibles sur le site : http://www.veroniquehubert.com

V.Hubert-CV-Long2017

 

Valérie Jouve

Née le 27 décembre 1964
Vit à Paris
et travaille dans les lieux que la vie lui offre.
Le monde urbain est l’origine de l’œuvre de Valérie Jouve. Fascinée par la ville, elle capte ses
personnages, leurs comportements et saisit ces espaces que nos projections construisent sur et pour la ville. La question du traitement de l’espace est au cœur du sujet : il s’agit de comprendre comment la figure, humaine ou autre, confère une présence à ce qui l’entoure.
Ces dernières années Valérie Jouve aime à voir des villes qui seraient avant tout nourries des multitudes d’éléments vivants.
En lien et parallèlement à son activité artistique, elle enseigne à l’école National d’architecture de
Paris la Villette. Elle a collaboré avec des architectes sur différentes commandes photographiques
concernant l’architecture et la ville. Elle a fondé avec Hugues Reip et Stéphanie Nava le séminaire «Philosophie Art Architecture» autour du film d’architecture.
Ses expositions sont souvent conçues comme des compositions visuelles, le temps d’un lieu. Les
images sont construites indépendamment pour être utilisées dans les montages lors des différentes expositions.
Comme ce fut le cas dans sa dernière exposition rétrospective au Jeu de Paume en 2015. Elle commence une pratique cinématographique dés 2001 avec le film «Grand Littoral», et poursuit une pratique mêlant photographie et séquences filmées depuis ce jour, considérant que ces deux outils d’enregistrement pouvaient travailler ensemble plutôt que de se tourner le dos.
Valerie_Jouve_CV_long

 

Roberto Martinez

Artiste plasticien

Vit et travaille à Paris

Diplômé de l’ENSAD (École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris)
(section : cinéma-vidéo-animation)

Professeur PEA à l’ENSA de Bourges en photographie 2013-2014
Professeur PEA titulaire à l’École d’Arts de Rueil-Malmaison de 2000 à 2012
Enseignant à L’Université de Paris VIII (photographie et arts plastiques) depuis 1992

Pratique artistique multimédiums (édition, photographie, vidéos, installations) questionnant la production, la circulation des images, le rapport politique et social de leur inscription dans les différents flux actuels. Aime confronter l’art et l’espace public (jardin, affichage, tract’eurs, actions urbaines). Commissaire de plusieurs expositions autour de la notion de populaire et d’allotopie.
Roberto Martinez CV long